Et le prix Amila-Meckert est attribué à…

Publié le 3 mai 2013

Le prix Amila-Meckert, organisé comme chaque année par le Département du Pas-de-Calais en association avec Colères du Présent, récompense le meilleur livre d’expression populaire et de critique sociale. Pour cette 9ième édition, les candidats (en lice pour le titre et les 4 000 euros qu’il représente) étaient :

  • Thierry BEINSTINGEL, Ils désertent, Fayard
  • Frédéric CIRIEZ, Mélo, Verticales
  • Mathias ENARD, rue des voleurs, Actes Sud
  • Wilfried N’SONDE, Fleur de béton, Actes Sud
  • et Joy SORMAN, Comme une bête, Gallimard

La remise du prix Jean Amila-Meckert a eu lieu ce mardi 30 avril au siège arrageois du Conseil général dans le cadre du 12ième Salon du livre d’expression populaire et de critique sociale. Fin du suspense donc : Thierry Beinstingel a été récompensé par le président Dominique Dupilet et le vice-président à la culture Martial Herbert pour son roman Ils désertent.

Le roman

Une jeune diplômée vient d’être embauchée par une société de vente de papiers-peints. Elle doit ce poste à son travail acharné et à l’obtention de son diplôme. Elle entrevoit un avenir assuré, son salaire confortable lui a déjà permis de s’acheter un appartement. Elle doit faire ses preuves à la tête d’une équipe de vente pour espérer être promue et rejoindre le siège de la société qui souhaite diversifier son activité. Sa première tâche est de licencier un commercial aux méthodes vieillottes mais extrêmement efficaces. En effet, l’ancêtre, comme l’ont surnommé ses collègues, est depuis la création de l’entreprise le meilleur vendeur. Il se sent libre dans sa solitude itinérante à démarcher des clients qui sont presque devenus des amis. La rencontre de ces deux personnages, issus de deux générations différentes, permet de mettre en lumière le monde du travail et surtout l’impact qu’il provoque sur la vie personnelle de chacun.