Isbergues et sa "cathédrale des temps modernes"

Publié le 30 septembre 2013

C’est une œuvre d’art, une cathédrale des temps modernes dédiée à la culture, à l’humanité. Les propos sont signés Dominique Dupilet et ils résonnent encore à Isbergues où samedi de nombreuses personnalités ont salué l’arrivée d’un "outil extraordinaire".

Attendu par la population, le Centre culturel, cher à Jacques Napieraj, est inauguré. Et à sa découverte, on ne peut qu’être d’accord avec le conseiller général-maire quand il dit que le lieu est appelé à fournir à ses concitoyens les instruments de leur émancipation et à assurer un meilleur avenir aux jeunes générations. Car dans un secteur qui a souffert et souffre toujours des crises sidérurgiques, le Centre culturel constitue la promesse de lendemains qui chantent plus "justes".

La culture, c’est quelque chose de vital, s’est enthousiasmé Jacques Napieraj à l’heure des discours, la lumière quand l’industrie n’embauche plus et qu’il faut tout entreprendre pour maintenir l’attractivité.
Alors, la "cathédrale des temps modernes" tombe à pic, dans son habit d’inox, clin d’œil à la marque de fabrique locale. Des locaux spacieux, des lignes fluides, une architecture originale, le centre ne manque pas d’atouts : une salle de spectacle de 399 places (dont dix pour les personnes à mobilité réduite) en capacité d’accueillir concerts, séminaires, congrès, une imposante médiathèque (dotée de plus de 40 000 documents) et plusieurs espaces réservés au conte, au multimédia, à la jeunesse, aux activités scientifiques, aux expositions ou encore au documentaire intergénérationnel.

Étonnant : il dispose d’une artothèque (il sera donc possible d’y emprunter des reproductions d’œuvres d’art) et ses murs extérieurs sont en capacité de recevoir images et vidéos ! Enfin, et ce n’est pas négligeable, il est entouré d’un poumon vert, le Parc des cités, appelé lui aussi à devenir un vaste lieu d’échanges et de temps de réflexion.
Le complexe aura coûté un peu plus de 9 millions d’euros, l’accompagnement a été salutaire : 1.6 million d’euros par le Département du Pas-de-Calais et 1.2 million par l’État.

Le bébé se porte bien. Maintenant, il va falloir le faire grandir, j’ai confiance a confié Jacques Napieraj à la presse régionale. Au vu des milliers de citoyens d’Isbergues et de la communauté de communes Artois-Flandres qui l’ont découvert tout au long de ce week-end, celui qui a porté le projet (parfois contre des vents contraires) peut être résolument optimiste.

separation

Dominique Dupilet, président du Département, était entouré de bon nombre de ses collègues élus au conseil général : Jacques Napieraj bien sûr mais aussi Michel Lefait (avec sa "casquette" de député du territoire également), Martial Herbert (vice-président chargé de la culture), Jean Wallon, Jean-Claude Dissaux et Bertrand Petit. Denis Robin, préfet du Pas-de-Calais, était également présent de même que Roland Huguet, président honoraire du Département.