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+33 (0)3 21 216 216 Formulaire de contactBien connu des habitants du secteur, le terril de Pinchonvalles est le plus long d’Europe. S’étirant sur plus de 1750 mètres et sillonné par plusieurs sentiers, il est un lieu idéal pour aller se promener et découvrir une mosaïque d’habitats qui hébergent au cœur du Bassin minier de nombreuses espèces animales et végétales patrimoniales. Pour profiter de la balade sans nuire à la biodiversité, Eden 62, le gestionnaire du site, s’est lancé dans un grand chantier d’accessibilité du site qui s’étalera de décembre à mai 2021.
#LePasDeCalais : le terril du Pinchonvalles
Remise en état des sentiers et escaliers, réfection du parking, mise en place d’une nouvelle signalétique ou création d’un nouveau belvédère donnant sur la « lande à genets » avec en toile de fond les terrils jumeaux du 11/19, Eden 62 va mettre les petits plats dans les grands pour le plaisir des promeneurs.
Considéré comme faisant partie du paysage, le terril de Pinchonvalles n’existe qu’en raison des activités humaines. Fruit de l’exploitation minière, le terril est en train de rendre à la nature ce que l’homme lui a pris en devenant un écrin de biodiversité au cœur du bassin minier. Si l’objectif de ces aménagements est de faciliter la circulation du public sur le site il a également été pensé pour permettre de mieux préserver les richesses dont regorgent le terril.
Avec ses trois plateaux, le terril ne correspond pas à l’image classique que l’on se fait d’un terril, et lorsque l’on s’y promène le paysage et les ambiances évolue en permanence. Secteurs boisés, zones ouvertes, éboulis, pelouses schisteuses, zones humides, le terril fait partie d’un corridor naturel s’étendant sur une dizaine de kilomètres jusque Givenchy, relié aux bois d’Angres et de Souchez, à la forêt de Vimy et au bois des Bruyères.
L’œil de promeneur pourra donc tomber avec un peu de chance sur un écureuil, un chevreuil, un crapaud calamite, ou encore plus difficile à observer, une couleuvre à collier, une piéride de la moutarde, ou une gesse de Nissole. Des richesses naturelles fragiles que tout au long de la promenade chacun se doit de protéger en respectant quelques règles simples : ne pas circuler à vélo, tenir son chien en laisse, ne rien jeter ou cueillir, rester sur les sentiers. Des règles de bon sens que sont chargés de faire respecter les gardes-nature du secteur qui dispose du pouvoir de constater ces infractions qui peuvent toutes déboucher sur une verbalisation.