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Confinement : comment accompagner ses ados ?
Valérie CORBAU, psychologue à la Maison départementale des ados
Dans cette période de confinement, les parents sont sollicités à plusieurs niveaux, devant jongler avec plusieurs rôles. Certaines difficultés peuvent émerger dans ce confinement en famille, notamment avec les ados.
Eux qui sont parfois si difficiles à comprendre, comment les accompagner durant ce confinement ? Comment gérer les conflits ? Y-a-t-il des choses à dire ou ne pas dire ? Est-ce que je dois changer mes règles éducatives ? Comment gérer le stress associé à cette situation nouvelle ?
La Maison départementale des adolescents de l’Artois propose de répondre à 10 questions que vous pouvez vous poser en tant que parent, reprenant l'essentiel de la vie en confinement, notamment avec un adolescent
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L’idée est de garder un rythme normal pour maintenir des repères. L’important est d’avoir un rythme de vie régulier avec des levers, des couchers, et des repas à la même heure. Les activités physiques, manuelles et intellectuelles vont venir occuper la journée. Le tout permettra de maintenir un sommeil de bonne qualité et de vivre ses journées sereinement.
Il est important toutefois de différencier la semaine du week-end afin de ne pas tomber dans une routine où tous les jours se ressemblent et se confondent. Ainsi, on peut planifier des petites choses que l’on ne fait pas la semaine, des repas festifs, etc.
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Comment ne pas discuter de la crise sanitaire avec mon ado... Quoi que l'on y fasse, les ados, mais également les plus jeunes, ont été en ligne directe face au confinement : fermeture des établissements scolaires, devoirs à la maison, impossibilité de sortir voir les amis... sans penser aux réseaux sociaux et médias qui nous alertent toutes les minutes sur les nouveautés associées au Covid-19.
Alors la réponse c'est oui, un grand OUI ! Il faut parler de cette crise sanitaire avec son ado, et même avec ses enfants : leur expliquer ce qu'est ce virus et quelles sont les règles du confinement ; leur expliquer à quoi il sert et pourquoi ces règles ont été imposées par le gouvernement. L'avantage des adolescents, c'est qu'ils sont en contact permanents avec les réseaux, donc qu'ils ont un minimum de données sur le contexte sociétal actuel...
Pour autant, il faut être très vigilant face à ce qu'ils en ont compris... Les médias et les réseaux aujourd'hui, jouent sur une psychologie de la peur et il est facile de se cacher derrière des théories du complot ou de faire des photos montages pour effrayer les populations (exemple : à Wuhan, des vidéos de gens faisant des malaises dans les rues à cause du Covid-19... et... quelques semaines plus tard, les journalistes avouaient qu’il s’agissait de montages liés à d'autres événements). Vous croisez partout des "fake news" ou fausses informations (exemple : l'infographie reprenant le nombre d'heure de vie du Covid-19 du SAMU qui en fait, n'était pas faite par le SAMU). Même nous, adultes, nous nous laissons avoir... Nous avons peur, cherchons à se renseigner, à en savoir plus...
Alors l'important avec les ados est de faire ce que l'on appelle de "l'éducation aux médias" : c'est à dire les aider à réfléchir et à remettre en question ce qu'ils lisent ou voient sur les réseaux (ça les aidera d'ailleurs de manière générale). L'idée : leur montrer que tout n'est pas vrai et qu'il faut savoir remettre en question ce qui leur est dit. Il faut leur préciser de vérifier leurs sources (D'où vient cette information ? Fait-on confiance à cette personne ou est-ce une rumeur ?), leur demander quel serait l’intérêt de l'information : Est-elle vraie ? Est-elle utile ? Suis-je certain de son contenu ?
De plus, il est primordial de "se protéger" face à l'angoisse véhiculée par les médias, et les enfants et adolescents également...
Alors, s'informer : oui ; s'obstiner : non. Il est intéressant pour les parents d’apprendre à protéger leurs enfants des informations médiatiques transmises pour éviter le sentiment d'angoisse permanent, qui pourrait générer un stress post traumatique ou des difficultés à reprendre une vie "normale" ou encore une trop grande inquiétude pour ses proches...
L'idée ? En parler, rassurer sur le fait que les mesures prises vont justement dans le sens de la protection des familles, mais aussi éviter les contacts médiatiques pour les plus jeunes, pour les adolescents en rediscuter et canaliser les émotions associées.
Il existe des bandes dessinées explicatives pour les enfants sur le site ADAPEI 33 .
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Le Covid-19 est un virus comme la grippe habituelle mais qui se transmet beaucoup plus vite que cette dernière. Il peut toucher chacun de nous différemment. La transmission se fait soit directement : poignée de main, embrassade, contact rapproché... ou soit indirectement : au travers d’objets contaminés (poignée de porte, interrupteur, barres métalliques dans les transports communs, etc.).
Certains n’auront que peu, voire pas de signes, ou seront juste "porteurs" du virus, d’autres vont développer des symptômes selon leur état général de base c’est à dire celui qu’ils avaient avant la pandémie. Ainsi les plus fragiles sont ceux qui ont une fragilité de leur système immunitaire (personnes âgées, ou ayant des pathologies chroniques comme le diabète, ou respiratoires ou cardiaques, et les personnes dont l’immunité est fragilisée par une pathologie telle que le cancer).
Par conséquent la visite d’un grand-parent ou d’un proche malade peut majorer les risques de transmission du virus.
Ainsi, pour casser la progression du virus, le gouvernement a mis en place des mesures indispensables telles que les gestes barrières (distance d’un mètre avec autrui, se laver fréquemment les mains à l’eau chaude et au savon pour casser la molécule du virus, éternuer dans son coude, etc.), le confinement pour limiter le contact avec les autres, et une attestation de sortie par jour (une heure maximum et sur justificatif). On peut toujours prendre des nouvelles par téléphone ou par les applications qui permettent de voir la personne en "visio" au moyen d’une tablette, ordinateur ou téléphone.
Parler de la maladie avec les enfants est indispensable tout en veillant à être rassurants avant tout. Plus on respectera les consignes plus on limitera la propagation du virus.
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La joie de la fermeture des écoles passée, la motivation retombée, des vacances qui n’en sont pas et se prolongent, il n’est pas simple d’aider son ado à continuer les apprentissages dans le contexte actuel. Les parents ne remplacent pas les professeurs, ça n’est pas le but, l’idée est surtout d’aider son ado à se mettre au travail, à garder un rythme et ne pas perdre le lien avec l’école.
Les professeurs assurent la continuité pédagogique par le biais de plateformes numériques dédiées, et parfois par mail. Or si les ados maîtrisent le web 2.0, beaucoup ne maîtrisent pas les opérations plus bureautiques, il est donc important avant de s’assurer qu’ils sachent utiliser tout ce dont ils peuvent avoir besoin (mail, pièces jointes, impressions…) et de leur apprendre si besoin.
Instaurer un rythme. Ce n’est pas parce qu’on est constamment à la maison que l’on doit travailler 7 jours sur 7. Ainsi, il est important de préserver les week-ends pour des activités autres que scolaires. Pour la semaine, il est important de définir des temps de travail, par exemple un le matin et un l’après-midi, plus ou moins longs en fonction de l’âge et du niveau de l’ado mais également en fonction du travail qui lui est fourni. Cela permet de garder un rythme (y compris pour le réveil), d’avoir des objectifs dans sa journée et d’éviter la procrastination. Ces temps de travail doivent être anticipés et définis à l’avance afin également de s’intégrer dans l’organisation familiale.
En ce qui concerne les ressources pédagogiques, les familles ont accès au Centre National d’Enseignement à Distance (Cned) et à l’ENT mais des professeurs communiquent également par mail, ces plateformes ayant tendance à être saturées.
Au-delà de ces ressources, il ne faut pas hésiter à utiliser d’autres supports plus ludiques, ce qui boostera aussi la motivation de l’ado. En effet, dans le contexte exceptionnel qui est le nôtre, beaucoup de médias et autres se mobilisent pour mettre à disposition des contenus. Il est donc possible d’accéder à des apprentissages par la télévision, mais également sur internet ou même les réseaux sociaux. Les bibliothèques et les musées offrent un accès gratuit à leurs contenus et il existe des applications de révisions ainsi que des chaines Youtube spécifiques pour apprendre ou réviser certaines matières par niveau.
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L’ennui est excellent et a de nombreux bienfaits ! Malheureusement il est de moins en moins présent dans nos vies car on a tendance à combler les vides, notamment par l’usage du numérique.
Le confinement peut alors être une occasion de renouer avec l’ennui, celui qui développe l’imaginaire et favorise la créativité, pousse à aller vers les autres et, à petites doses, il est bon pour le moral car il représente des temps dénués de stimulation dans une vie où l’on est habituellement sur-stimulés.
Bien entendu, ce n’est pas une raison pour s’ennuyer toute la journée, celle-ci peut être rythmée par diverses activités, seul ou en famille, qu’elles soient sportives, manuelles ou autres. Çà peut être l’occasion de réorganiser sa chambre comme d’apprendre de nouvelles choses (musique, dessin, cuisine…), de se mettre à courir ou sortir le chien, tout est possible finalement à partir du moment où l’on se fait plaisir en variant les plaisirs et que l’on respecte les règles du confinement. Se faire plaisir est donc une manière de prendre soin de soi, prendre du temps pour soi.
Il est important aussi de veiller à ce que son ado puisse garder le lien avec ses amis. En effet, à un âge où l’on peut avoir tendance à vouloir s’affranchir du carcan familial, il est normal de passer du temps avec ses amis, or ils ne peuvent actuellement plus avoir de contacts hors ligne, ce qui peut constituer une difficulté pour les adolescents.
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Le confinement engendre beaucoup d’émotions et ceci pour tout le monde : parents comme ados. Des tensions peuvent alors survenir, qu’elles soient liées à la colère, l’angoisse, la peur, la joie aussi ou encore l’ennui. Ennui que nous avons pris l’habitude de fuir puisque nous sommes tout le temps stimulés et notamment par les écrans. Le confinement nous ramène donc forcément, à un moment ou à un autre face à l’ennui.
Toutes ces émotions sont là, avec nous, confinées elles aussi. Il faut donc commencer par ce poser quelques questions pour apprendre à les connaître ou les reconnaître : Qu’est-ce que je ressens ? Pourquoi cette émotion est-elle présente ? De quoi ai-je besoin pour gérer cette émotion ?
Lorsque cette émotion est identifiée, il est conseillé de la verbaliser afin de mieux la comprendre et pour faire part aux autres de l’état dans lequel je suis et de mes besoins.Si l’émotion est trop intense pour pouvoir en discuter alors il faut trouver une stratégie pour la faire diminuer (pleurer, marcher, peindre, écrire, dormir même parfois, etc.). Mais il ne faut pas la laisser de côté si elle devient supportable, sinon elle reviendra comme un boomerang.
Les adolescents ne sont pas tous égaux pour mettre des mots sur ce qu’ils ressentent. La place de l’adulte est donc importante pour lui apprendre à identifier ce qu’il se passe en lui. Mais attention, il y a quelques règles à respecter, comme dans toute communication : il faut que chacun soit d’accord pour en parler, que le moment soit opportun, il faut également disposer ne temps devant soi et s’assurer de ne pas être interrompu par autre chose. Si ces premières conditions ne sont pas réunies alors pas de panique, il suffit de différer la discussion.
De plus, tout problème ne doit pas forcément engendrer de solution immédiate. Ainsi il est primordial de comprendre ce que chacun ressent et d’identifier les besoins associés. Finalement, il faut prendre le temps de définir, de mettre des mots et de partager ses émotions. J’ai le droit d’être en colère et d’en expliquer les raisons et ce que j’attends de l’autre mais j’ai le droit aussi de le faire sans agressivité.
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Depuis le début du confinement, la pratique et les ventes de jeux vidéo explosent. De grands fabricants de jeux vidéo ont lancé une initiative appelée #playaparttogether pour encourager la distance physique. Cette initiative a même reçu le soutien de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
C’est donc l’occasion rêvée, pour les adolescents, de passer du temps sur les jeux vidéo et écrans en tout genre. Ce qui est particulier durant cette période, c’est que les écrans sont utilisés pour les loisirs mais également pour le travail scolaire et pour le maintien de la sociabilité, des relations avec les amis.
L’utilisation n’a pas fondamentalement changé (si ce n’est la nouveauté au niveau scolaire) et il est important que les adultes gardent une veille sur les pratiques car ce n’est pas parce qu’un ado est confiné qu’il doit être livré à lui-même. Nous sommes dans une société qui développe de plus en plus l’utilisation des écrans donc nous, adultes, les utilisons aussi (télétravail, loisirs, communication), la condition doit donc être qu’ils ne viennent pas dégrader la relation.
La question du temps se pose évidemment, les parents enfermés avec les enfants qui doivent à la fois les faire travailler, faire en sorte qu’ils ne soient pas trop devant les écrans et parfois eux-mêmes, télétravailleurs, se trouvent face à un véritable défi.
En cette période, comme d’habitude, il ne sert à rien d’empêcher à tout prix son ado d’être tout le temps sur les écrans. Les adolescents ont besoin d’avoir un temps pour eux, pour se détendre, se changer les idées. Nous conseillons toujours aux adultes, parents comme professionnels, de s’intéresser à ce que fait l’ado, lui demander d’expliquer, chercher le sens qu’il y met (un jeu en ligne va, par exemple, lui permettre un temps de partage avec les amis).
Le confinement peut être l’occasion pour les parents de prendre le temps de s’intéresser à ce que fait son adolescent, de lui demander de montrer à quoi il joue, peut-être de jouer avec lui.
Il est important de garder un cadre, les règles habituelles quant à la consommation d’écrans, mais celles-ci peuvent être un peu assouplies, adaptées au contexte, négociées avec l’adolescent.
En bref, trois points importants :
o Fixer des horaires et des règles, qui peuvent être adaptés avec le confinement
o Parler de ce que l’on fait sur les écrans
o Aménager des temps sans écrans, que ce soit pour se retrouver (seul ou en famille), pourquoi pas des temps de déconnexion pour toute la famille (exemple, soirée sans écran) -
Les temps de repas sont primordiaux car ils permettent à la famille d’orchestrer un rythme dans la journée, avec 3 ou 4 moments (petit-déjeuner, repas du midi, goûter si besoin, repas du soir).
Pour chacun de ces repas, il sera judicieux de veiller au respect des sensations alimentaires. En effet, le confinement engendrera une inévitable baisse de l’activité physique, qui pourra avoir pour conséquence de diminuer les sensations de faim. À chaque repas, les quantités ingérées seront donc peut être diminuées : il ne faudra donc pas forcer l’adolescent à finir son assiette !
La meilleure manière d’être à l’écoute de ces sensations est, bien entendu, de se concentrer sur le repas en famille, en l’absence d’écrans et de téléphones, qui seront déjà suffisamment présents durant la journée. Il faut être également vigilant à ne pas combler l’ennui ou le stress, engendré par la situation de confinement, par la prise alimentaire.
Cette période de confinement peut être l’occasion de tester en famille des recettes inédites, des aliments nouveaux, que vous pourrez peut-être ensuite intégré dans votre quotidien après le confinement. Des temps spéciaux, voire festifs peuvent être décidés en famille : préparer un petit déjeuner salé le week-end, faire un beau dîner complet un soir avec décoration de la table et musique... Demandez à vos ados ce qu’ils imaginent, ils seront sans doute très créatifs !
Pour des idées recettes, n’hésitez pas à consulter blogs, réseaux sociaux et applications de cuisine : marmiton.org , 750g.com , lafabriqueamenu.fr , mangerbouger.fr , etc.
Beaucoup d’idées reçues circulent sur les réseaux sociaux sur la prise de poids durant le confinement. Gardez en tête que le corps est doté de mécanismes d’adaptation, il est donc fort probable que celui-ci perde les kilos accumulés à la sortie du confinement. Rappelons qu’il n’est jamais recommandé chez l’adolescent de suivre un régime, car le risque de développer un trouble du comportement alimentaire reste élevé. Privilégiez donc une alimentation sereine, variée et préparée maison autant que possible.
Enfin, veillez également à lutter contre la sédentarité des adolescents, en réalisant une tâche toutes les heures pour se mettre en activité. Organisez dans la journée des temps de tâches ménagères en famille, avec une musique choisie par vos jeunes ! Certains coaches sportifs font également des sessions de sport "en famille" à la maison, que vous trouverez sur internet (YouTube et Réseaux Sociaux).
Attention toutefois à ne pas forcer et ne pas vous lancer dans des mouvements inconnus ! Échauffez-vous avant toute séance et réalisez quelques étirements en fin d’activité pour éviter les crampes du surlendemain. Ces temps d’activité seront notamment très bon pour le moral et le sommeil des ados.
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L’important est d’écouter ce qui tracasse les adolescents, prendre le temps de se poser, d’échanger sur leurs ressentis. La crise sanitaire que nous vivons actuellement est complètement nouvelle pour tous. L’inconnu et l’avenir angoissent. Il faut pouvoir prendre un peu de recul et rassurer les jeunes. Les mesures de confinement et gestes barrière sont là justement pour protéger tout le monde de la propagation du virus.
Le fait de garder un rythme régulier et de maintenir des activités permettra aussi de ressentir la fatigue à la fin de la journée.
Pour améliorer la qualité du sommeil, on peut mettre l’accent sur différents points comme arrêter les écrans au minimum deux heures avant le coucher, activer le mode "avion" pour éviter d’être réveillé la nuit par des messages ou notifications, veiller à avoir une température de 18-19 degrés dans la chambre, faire un repas léger le soir ainsi que de lire un livre, BD, revue qui aidera l’endormissement.
Petite astuce qui fonctionne très bien : on liste trois moments agréables de la journée "les 3 Kifs" (souvenir amusant, nouvelles d’un ami ou proche, plaisir gustatif, activité, chant des oiseaux, soleil, etc.)
On repère les signes d’approche de la phase d’endormissement : les yeux qui piquent, le bâillement, et on en profite pour aller se coucher. Un bon sommeil va renforcer la santé en général (amélioration des défenses corporelles contre toutes les infections, meilleure gestion des émotions, bien-être physique et psychologique).
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La Maison des Adolescents de l’Artois est bien sûr fermée au public et les agents sont en télétravail.
Le standard téléphonique a été basculé sur la MDS d’Hénin-Beaumont. Notre chef de service nous fait parvenir les messages afin que nous puissions recontacter les familles dans les délais les plus brefs.
Nous sommes également joignables par courriel et via notre page Facebook. Au besoin, nous pouvons également nous mettre en lien avec d’autres structures telles que le Centre de Planification et d'Éducation Familiale (CPEF) ou le Centre Médico-psychologique (CMP).
Numéro de la Maison des Adolescents de l’Artois : 03 21 21 79 00
Courriel : mda.artois@pasdecalais.fr
Page Facebook : Maison des Adolescents de l’Artois
Voici donc nos quelques conseils pour vivre un confinement plus serein avec des adolescents.
Alors, oui, en théorie, vous avez la bonne recette. Mais n'oubliez pas que la vie est faite de surprises et que toutes les recettes ne sont bonnes à suivre que si nous sommes à l’aise avec cela et y trouvons un intérêt. Nous vous proposons des bases, c'est à vous de les adapter à votre mode de vie, à vos envies, mais surtout à vos possibilités et à votre réalité quotidienne !
Alors, ne culpabilisons pas, faisons preuve de souplesse et de patience, soufflons un bon coup et prenons conscience que chacun fait de son mieux et que l'important, c'est l'amour qu'on met dans le plus petit de nos gestes !