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+33 (0)3 21 216 216 Formulaire de contactJeudi 19 octobre, à Boulogne-sur-Mer, le Département coorganisait, avec les services de l’État, un speed dating spécial Service civique. L’occasion de faire un focus sur ce dispositif destiné aux 16-25 ans (jusqu’à 30 ans pour les personnes en situation de handicap) qui associe intérêt général et épanouissement personnel.
Le Service civique, on en parle depuis plusieurs années déjà. Mais force est de constater que parmi les premiers concernés, les jeunes, le dispositif est encore méconnu. Pourtant, le Service civique est une bonne solution pour tous ceux qui n’auraient pas obtenu l’orientation souhaitée et donc en attente, ou les jeunes en rupture scolaire totale.
Alexis Hecquet, 18 ans, était l’un des premiers à pousser la porte du speed dating boulonnais : « Je savais que le Service civique existait, mais sans vraiment savoir en quoi il consistait. Ça a l’air très intéressant, d’autant plus que n’étant plus scolarisé, je ne me vois pas rester à rien faire. J’ai envie de découvrir de choses nouvelles. Si en plus je peux être utile… » Il est intéressé par l’animation : « mais je regarde tout ce qui est possible de faire en me disant que ça me fera de l’expérience et une ligne en plus sur mon CV. »
Bâtir son projet d’avenir
Le Service civique est un engagement de 6 mois à 1 an, indemnisé à hauteur de 610 euros mensuels. C’est surtout l’opportunité pour les jeunes de se rendre utiles aux autres et d’être accompagnés dans l’élaboration d’un vrai projet d’avenir.
Le Département du Pas-de-Calais est agréé pour accueillir, chaque année, 30 volontaires pour un engagement de 8 mois : « Nous avons actuellement une quinzaine de volontaires. Il y a donc encore des possibilités. Que ce soit dans le domaine du sport, de la culture, de l'environnement, de la santé… les propositions de missions sont larges et leur permettent d’acquérir ou de développer de nouvelles compétences », précise Frédérique Bruegghe, chargée de mission Jeunesse et citoyenneté.
« La structure qui reçoit un volontaire en Service civique a l’obligation de le former aux premiers secours (PSC1) et d’assurer une formation civique et citoyenne choisie par le jeune. Au Département nous ajoutons la formation « Soyez l’architecte de votre avenir ». L’occasion de faire le point sur ce qu’ils veulent devenir, d’ouvrir de nouvelles portes vers différents services, différentes formations. Le Service civique apporte énormément au jeune comme à la structure qui l’accueille. C’est du gagnant-gagnant », ajoute Céline Bélamiri. Chargée de mission Service civique au Département du Pas-de-Calais, elle a suivi une quarantaine de jeunes avec 95% de sorties positives.
Ouvrir le champ des possibles
Le Service civique peut aussi déboucher sur une embauche. Ça a été le cas pour Hubert Leroy, aujourd’hui salarié de l’association DSU (Développement Social Urbain) à Boulogne-sur-Mer. Après une longue période d'errance, il s’inscrit à l’École de la 2e chance, effectue un stage à la DSU où on lui propose un Service civique. Il y développe ses compétences en audiovisuel, le numérique… Compétences recherchées par l’association qui, finalement, l’embauche comme animateur. « En fait, le Service civique est un bon outil. Mais comme tout outil, c’est ce qu’on en fait qui est important. Si vous y allez en disant que ça ne sert à rien, que ce n’est pas bien payé, ce sera la croix et la bannière. Si vous êtes motivés, il peut être très bien utilisé et vous permettre de rebondir », explique Hubert Leroy.
Nicolas Langlais, directeur de l’association DSU, confirme : « Nous apportons à Hubert nos connaissances et lui nous apprend ses trucs. On grandit ensemble. Pour moi, le Service civique ouvre le champ des possibles ».
Pour plus de renseignements sur les services civiques au sein du Département
Contact : tél. 03 21 21 90 86
Courriel : servicecivique@pasdecalais.fr
Pour accéder à toutes les missions disponibles en France ou à l'étranger : servicecivique.gouv.fr
« Tout jeune, quel que soit son parcours, peut s’engager dans un Service civique. Il bénéficie d’un accompagnement, d’un vrai coaching de la part des tuteurs. Au regard des retours que l’on peut avoir, notamment au Département, on se rend compte que la plupart des jeunes prennent confiance en eux, osent prendre la parole en public et ainsi s’ouvrent de nouveaux horizons. »
François Lemaire, vice-président en charge de la jeunesse, de la vie associative, de l’éducation populaire, du tourisme et de l'attractivité territoriale.